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L’Ailette (2 565 m) à Méolans‑Revel

Un sommet authentique de l’Ubaye

📏 Une altitude marquée

L’Ailette culmine à 2 565 mètres, un sommet secondaire mais remarquable du massif des Trois Évêchés. Peu connu, il offre une expérience de montagne solitaire, pure et exigeante.

🚗 Accès routier

Pour rejoindre le point de départ, direction Méolans‑Revel, dans la vallée de l’Ubaye, entre Barcelonnette et le col de la Cayolle.
Depuis Barcelonnette (à 15 km environ) :

Suivre la D900 en direction du Lautaret / Gap,
Traverser Méolans‑Revel, puis bifurquer à droite vers le vallon du Laverq, une petite route étroite et sinueuse (souvent fermée en hiver),
Continuer jusqu’à l’ancienne abbaye Notre-Dame du Laverq, où se trouve un parking (fin de route goudronnée).

Conseil : Route accessible aux voitures classiques, mais prudence après fortes pluies ou en début de saison (ornières, éboulements).

🥾 Itinéraire de randonnée

Le sentier démarre dans la forêt, longe un torrent puis grimpe vers le col de Séolane (2 273 m), point charnière entre plusieurs sommets.
Ensuite, l’itinéraire quitte le sentier pour s’aventurer dans une pente herbeuse et caillouteuse, suivie d’un couloir d’éboulis raide, avant d’atteindre une crête sommitale aérienne menant à l’Ailette.

Difficulté : Randonnée alpine (non balisée sur la fin)
Dénivelé : ~1 100 m
Temps total : 6 à 8 h aller-retour
Équipement : bonnes chaussures, casque recommandé, carte IGN ou GPS, réserve d’eau

Astuce : Une boucle possible consiste à rejoindre ensuite la Petite Séolane, pour les randonneurs très aguerris.

🌿 Ambiance & faune alpine

L’ambiance est celle d’une montagne restée sauvage.
Les premières pentes traversent les mélèzes du Laverq, puis les pelouses alpines, riches de fleurs en été : gentianes, edelweiss, rhododendrons.
Côté faune :

On entend les sifflements de marmottes,
On croise souvent des chamois,
Et parfois le discret lagopède alpin ou l’ombre d’un aigle royal planant au-dessus de la crête.

🏛️ Mémoire des lieux : histoire et usage

Le vallon du Laverq abritait dès le Moyen Âge une abbaye de chanoines, fondée au XIIe siècle. Ces religieux vivaient en autarcie, exploitant les alpages et les forêts alentours.

Jusqu’au XXe siècle, des bergers montaient chaque été avec leurs troupeaux pour utiliser les estives. On retrouve encore des ruines de cabanes de pierre sèche, visibles en chemin.

Le sommet de l’Ailette, bien que modeste en notoriété, servait de repère naturel pour les habitants de Méolans et des vallées voisines.

📚 Anecdote locale

Certains anciens de la vallée racontent que, les soirs de tempête, les sommets comme l’Ailette « grondaient » — un effet sonore produit par le vent s’engouffrant dans les dalles calcaires, interprété autrefois comme un avertissement divin.

🎯 Pourquoi choisir l’Ailette ?

Parce que c’est une expérience authentique, loin des parcours trop fréquentés.
Parce qu’on y trouve :

du silence,
un effort physique gratifiant,
une vue exceptionnelle,
et ce sentiment rare d’être seul face à la montagne.

Vue depuis le sommet de l’Ailette (2 565 m) à Méolans‑Revel
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